Le TP3 Torpédo - Historique


     
   

Cette série de photos ne demande qu'à s'étoffer. Les TP3 en version Torpédo ne courent pas les rues !

Petit rappel historique des plateaux TP3 (merci à Jacques)

En 1967, le parc des plateaux tactiques de l'armée est quelque peu disparate :on trouve des R2087 bien sûr, mais aussi des Dodge, Unimog, Marmon, sans parler des particularités de l'outre mer où l'on trouve des ACMAT ou des Dodge Power Wagon. Une étude est menée pour unifier le parc : le R2087 va être arrêté en neuf et les Dodge sont vieux : que doit-on garder ? 

Dans ce contexte est présenté un prototype Saviem badgé "Sinpar" qui est en fait un SG2 transformé en 4x4 (moteur étendard). Il s'appellera TP2. Un autre monté à partir des éléments du SG4 : il utilise cette fois le moteur 817 en avant première (il n'est pas encore dans le commerce à ce moment). Rappelons que le moteur 817 est l'évolution du moteur étendard des R2087. D'une cylindrée de 2.6 l (93x96) pour 75 CV, il a le même encombrement extérieur que son prédécesseur, avec évidemment des périphériques adaptés (carburateur 40RPAI, allumeur…).

A Satory, en 1969, une version désormais baptisée TP3L39 (pour 3.9t de PTAC donc P.L.) sera présentée et essayée par la presse. Après l'évaluation de différents prototypes en situation, l'armée reçoit ses premiers véhicules en 1970-71. On parle ici des plateaux; mais l'historique des sanitaires, des fourgons gendarmerie ou marine est bien entendu imbriquée. Des versions civiles en VL 3.5T ou PL 3.9T apparaissent au catalogue : c'est surtout les administrations qui sont clientes. Les versions civiles peuvent livrées avec le diesel licence MAN type 712 (3.3L) de 78 CV, on retrouve alors une boîte transfert type 433 permettant le passage en 4x4 longue OU courte, contrairement à la version type 274 classiquement connue (le 2087 l'avait déjà).

Si les prototypes sont carrossés en plateaux standards SG2 (ridelles fixes et passages de roues rentrants), les versions militaires adoptent des plateaux Heuliez (ridelles rabattables et plancher plat ). L'électricité est majoritairement en 24V. Les pneumatiques sont d 'abord en 900x16, ils passent rapidement en 10.5x20 (monte optionnelle prévu au catalogue civil). Par rapport au R2087, on trouve une plus grande proportion de versions à cabine en dur (beaucoup moins chère à fabriquer car standard). C'est toujours la cabine type 822 du SG2 qui est montée, modifiée dans les deux configurations. Elle possède la particularité d'avoir un plancher relevé devant le capot moteur pour permettre le montage d'un treuil mécanique Bonnier. Des aménagements supplémentaires sont présents : citons en vrac le filtre à air sorti sur le toit, l'allumage blindé, le vase d'expansion extérieur sur les dernières versions, le réservoir de 120L…

Vers la fin des années 70, la régie Renault propose à l'armée l'achat d'un lot de 1100 véhicules qui contribue à accélérer la réforme des Dodge et R2087. L'évolution technique se calque sur la gamme SG : vitesses au plancher en 1977, carburateur sans régulateur dit "dépollué", freinage à 2 hydrovac en 1979…. 

Le TP3 reste un véhicule peu coûteux à l'entretien pour l'armée. Les derniers sont livrés en 1982 à l'arrêt de fabrication de la famille SG2 et 4 sous le nom TRM 1200 (Toutes Roues Motrices 1200 kg de charge utile). D'autre armées ont été équipées en TP3 comme le Maroc par exemple.

Photo déjà présente sur le site en fin de rubrique "Historique"



3 TP3 en vente entre 19 000 et 25 000Frs dans le Dépt 84 (Coordonnées).



   
     


     
 
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